Douleur au mollet : que faire ?

Comment reconnaît-on la douleur au mollet ?

La douleur au mollet se reconnaît facilement par une souffrance spontanée ressentie après toucher. En relevant l’avant-pied, une personne éprouve aussi une inflammation aigüe. Le mollet peut gonfler, devenir rouge, est chaud au toucher et présente des ecchymoses. La personne constate aussi qu’il y a une régression du ballottement du mollet comparé à l’autre. Elle peut présenter quelquefois de la fièvre. La douleur au mollet peut évoquer la thrombose veineuse profonde ou phlébite. La douleur est variable tantôt pulsatile tantôt profonde. Cette pathologie requiert une urgence médicale. La douleur augmente si la personne se met sur la pointe des pieds.

Qu’est ce qui engendre la douleur au mollet ?

La crampe musculaire ou contraction involontaire et durable des muscles après un effort physique favorise la douleur vive au mollet et une sensation d’étirement. Une cause ligamentaire comme l’élongation après une activité physique ou un effort intense ainsi que des blessures musculaires comme la déchirure ou le claquage entraînent aussi cette souffrance. La douleur au mollet peut découler d’un problème de mauvaise circulation sanguine, des varices, de la rupture du muscle plantaire ou du talon d’Achille. La rupture du muscle plantaire entraîne une souffrance instantanée et le mollet forme une bosse. Le muscle plantaire est un petit muscle rarement présent chez l’homme. A la fois fin et fragile, il peut se rompre facilement suite  à un traumatisme. La rupture du  talon d’Achille suscite une souffrance qui s’accentue avec les mouvements des chevilles. Le kyste de Baker est un gonflement qui apparaît après une fuite de liquide synovial issu de l’articulation du genou. Si la fuite est trop importante, elle engendre aussi une douleur faible et sourde au niveau du mollet. Si la douleur est insoutenable, elle est due à la phlébite profonde, la cause la plus grave de la souffrance du mollet où il y a formation d’un caillot de sang dans les veines du membre inférieur qui l’obstrue et empêchant le sang de circuler vers le coeur. Une longue période d’immobilité lors d’un voyage peut occasionner la douleur au mollet. Si une personne présente un trouble de coagulation ou trombophilie du sang ou des antécédents de phlébite, elle peut être victime d’une souffrance au mollet. Dans ces 3 derniers cas, il est absolument nécessaire de prendre rendez-vous dans un service d’urgence hospitalière.

Comment détecter la douleur au mollet ?

Le médecin observe le mollet afin de déterminer la cause de la souffrance que ce soit l’âge avancé, un traumatisme, une chirurgie récente, un antécédent de phlébite ou une immobilisation prolongée. Il réalise un dosage biologique des D-Dimères afin de confirmer s’il s’agit d’une phlébite ou  non. Avec une échographie doppler, le médecin permet de mieux cerner la lésion. Cet examen, se basant sur l’évaluation du flux du sang, permet aussi de constater s’il s’agit d’une thrombose veineuse ou non. Une fois la douleur localisée, il procède à la recherche de l’embolie pulmonaire ou d’une éventuelle complication de la phlébite. Si la thrombose veineuse profonde est traitée à temps, elle n’entraîne pas de séquelles.

Comment traiter et prévenir la douleur au mollet ?

Le traitement d’une douleur au mollet dépend de son facteur. S’il s’agit d’une douleur musculaire, le médecin prescrit des antalgiques afin de soulager la douleur. Des séances de kinésithérapie s’avèrent également efficaces pour apaiser les souffrances de la victime. Si la douleur au mollet est provoquée par une phlébite, le malade doit porter des bas de contention associés à un traitement anticoagulant, prescrit à une durée déterminée. Pour prévenir l’apparition de la douleur au mollet, une personne doit pratiquer régulièrement la marche. Il est également indispensable qu’elle surélève ses jambes quelquefois.